Benin: Échouage dramatique d’une baleine sur les côtes de Ouidah
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Un événement tragique s’est produit sur les côtes de Ouidah, avec l’échouage d’une baleine à bosse en état de décomposition avancée. Les autorités locales ont été alertées de la présence de la dépouille de la baleine à Kouvenanfide, avant que les marées ne la transportent vers la plage de Djégbadji. Malheureusement, malgré les efforts déployés par les autorités compétentes, la carcasse est restée sur la plage, émettant une odeur putride et constituant une menace environnementale immédiate.
Selon les experts, l’échouages de baleines observés ces derniers temps sur les côtes béninoises pourraient être dus à plusieurs facteurs. Parmi les probables, on peut mentionner la désorientation de l’animal, les maladies ou les blessures, l’influence de courants marins ou encore l’activité humaine telle que la pollution sonore ou la présence de déchets dans l’océan. Une enquête approfondie devra être menée pour déterminer la cause exacte de cet échouage spécifique.
Malheureusement, les échouages de baleines sont devenus fréquents le long des côtes béninoises, en particulier pendant les mois de juillet à octobre. Cette récurrence pose de multiples problèmes. Tout d’abord, elle représente un risque pour la santé publique, car les populations locales, confrontées à la faim, sont tentées de récupérer et de consommer la viande avariée de la carcasse. Cette pratique expose les individus à des germes pathogènes potentiellement dangereux.
De plus, ces échouages ont un impact écologique significatif. Les dépouilles en décomposition libèrent des substances nocives dans l’environnement, affectant la qualité de l’eau et menaçant la biodiversité marine. La présence répétée de baleines échouées peut également perturber l’équilibre fragile de l’écosystème marin.
Face à ces enjeux, il est nécessaire de prendre des mesures pour préserver la santé de la population et protéger ces espèces en voie de disparition. Il est donc nécessaire d’établir un plan d’action d’urgence pour la gestion des échouages, en impliquant les organes locaux de surveillance et de vigilance. Cela comprend la mise en place de moyens d’intervention rapides et appropriés pour retirer les carcasses échouées et éliminer les risques sanitaires.
De plus, des campagnes de sensibilisation doivent être menées pour informer les populations des dangers liés à la manipulation et à la consommation de viande provenant de carcasses d’animaux échoués. La collaboration entre les autorités compétentes, les scientifiques, les communautés locales, les médias et les organisations environnementales est nécessaire pour élaborer des solutions durables et prévenir de futures catastrophes.
Il est temps d’agir de manière proactive pour protéger notre fragile écosystème marin et préserver la santé publique. Les échouages de baleines sur les côtes béninoises et ouest-africaines appellent à une prise de conscience urgente et à une action collective pour assurer un avenir durable pour ces espèces emblématiques et pour nous-mêmes. Seul un engagement fort envers la préservation de notre environnement marin permettra de relever ces épreuves et de préserver notre patrimoine naturel pour les générations futures.
Il convient également de saluer la promptitude de réaction de la direction de la production halieutique à travers son jeune et dynamique directeur, Docteur Urbain BRITO, qui a immédiatement mobilisé les ressources nécessaires pour faire face à cette situation critique. Sa détermination et son engagement sont des exemples à suivre et doivent être soutenus par tous les acteurs concernés.