La surpêche menace gravement le plus grand lac artificiel du monde, le lac Kariba, situé à la frontière de la Zambie et du Zimbabwe. Les réglementations de pêche inefficaces et leur application laxiste, combinées à une demande croissante de poisson, ont entraîné un déclin alarmant des populations de poissons et un déséquilibre écologique préoccupant.
Les pêcheurs locaux ont constaté une diminution significative de la taille et de la quantité de poissons disponibles. Face à cette situation critique, les autorités, en collaboration avec les communautés locales et les organisations internationales, ont entrepris diverses mesures pour remédier à la surpêche.
Parmi les solutions préconisées figurent l’établissement de quotas de pêche, la restriction des engins utilisés et l’application plus stricte des réglementations existantes.
De plus, des systèmes communautaires de gestion des pêches sont envisagés pour permettre aux communautés locales de participer activement à la préservation de l’écosystème du lac. La promotion de la pisciculture est également encouragée comme alternative à la dépendance excessive à l’égard des poissons sauvages.
Bien que des défis subsistent, les efforts concertés des pêcheurs, des autorités et des organisations internationales sont prometteurs pour garantir une pêche durable à long terme dans le lac Kariba. En adoptant des mesures globales, impliquant des pratiques de pêche responsables, une participation communautaire active et des sources de revenus alternatives, il est possible de restaurer et de préserver cet écosystème vital.
La collaboration de toutes les parties prenantes est essentielle pour assurer un avenir durable à l’industrie de la pêche et à la santé environnementale du lac