Au port de pêche de Gbétsogbé à Lomé, une crise inhabituelle frappe les acteurs de la pêche, la rareté des prises de poissons plongeant la communauté dans une période de fêtes incertaine. La quiétude du site contraste avec l’effervescence habituelle de cette saison florissante pour le business de poissons.
Les pêcheurs, mareyeuses, écailleuses et transformatrices sont tous affectés par cette situation préoccupante. Les pirogues restent à quai, les maigres récoltes de poissons ne permettent pas de répondre à la demande habituelle. La perte de carburant, d’énergie et de temps s’accumule, laissant les visages des pêcheurs marqués par la désillusion.
La rareté des poissons impacte l’ensemble de la chaîne, des pêcheurs aux mareyeuses, en passant par les consommateurs. Les fêtes de fin d’année, habituellement florissantes, se voient menacées par cette réalité imposée par une mer capricieuse.
Les causes de cette rareté restent mystérieuses, mais la communauté des pêcheurs espère un retour à la normale rapide. En attendant, le coût des poissons disponibles augmente, pesant sur les consommateurs. Les conséquences économiques se font sentir, avec une baisse notable de l’activité depuis novembre.
La présidente des conservatrices de poisson, Akuvi Mawussi Agbenowoko, qualifie la situation d’inquiétante et appelle à la clémence divine face à l’océan. Les fêtes de fin d’année, d’ordinaire synonymes d’affluence et de bénéfices, se voient éclipsées par cette crise des poissons, laissant place à l’incertitude et à la précarité pour de nombreux acteurs de la pêche.
En cette période de festivités, l’absence de poissons affecte non seulement les pêcheurs et les mareyeuses, mais aussi la population dans son ensemble.