Union Africaine : Protéger la biodiversité aquatique pour une économie bleue durable en Afrique

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La troisième réunion du Comité technique du projet (PTC) “Conserver la biodiversité aquatique dans l’économie bleue de l’Afrique” s’est tenue les 7 et 8 octobre à Mombasa, au Kenya. Elle a rassemblé un large éventail de parties prenantes pour examiner les réalisations du projet et planifier ses futures interventions.

Sous la direction de l’UA-IBAR, le projet vise à protéger la biodiversité aquatique et à soutenir l’économie bleue en Afrique. Le Dr Salih, directeur de l’UA-IBAR, a souligné l’importance de la biodiversité aquatique pour la sécurité alimentaire, les moyens de subsistance et la stabilité économique du continent.

La FAO, la WIOMSA, les Conventions d’Abidjan et de Nairobi du PNUE, les organismes régionaux des pêches, les communautés économiques régionales, l’UICN, le WWF, le KMFRI et d’autres partenaires ont collaboré pour atteindre des jalons importants, notamment en sensibilisant, en renforçant les capacités institutionnelles et en promouvant des processus transfrontaliers pour la gestion de la biodiversité aquatique.

Mme Beza Berhanu, de l’Agence suédoise de coopération internationale au développement (SIDA), a félicité le projet pour son travail et a souligné l’importance de la protection de l’environnement pour améliorer les moyens de subsistance. Elle a toutefois reconnu les défis posés par la surpêche, le changement climatique et la pollution.

Le Dr Ndiaga Gueye, de la FAO, a souligné la nécessité d’efforts conjoints pour préserver la biodiversité aquatique, car les pêcheries dépendent des écosystèmes sauvages.

La réunion s’est concentrée sur les progrès réalisés dans la planification spatiale marine (MSP), la création d’aires marines protégées et l’amélioration des systèmes de surveillance, de contrôle et de suivi. Le projet a également élaboré des stratégies pour lutter contre la pollution plastique.

Malgré ces réalisations, les écosystèmes aquatiques africains continuent de faire face à de nombreux défis, notamment le changement climatique, la perte d’habitat et la pollution. La surpêche menace les ressources dont dépendent des millions de personnes pour leur alimentation et leurs emplois.

Le PTC a recommandé de poursuivre le projet dans une deuxième phase, en consolidant les activités restantes pendant la phase d’extension sans frais. Il a également souligné l’importance de fournir des moyens de subsistance alternatifs aux communautés vulnérables, de soutenir la pêche artisanale et de donner la priorité aux avantages socio-économiques pour les femmes et les jeunes.

La réunion a réaffirmé la mission du projet de protéger la biodiversité aquatique, de promouvoir des moyens de subsistance durables et une croissance économique inclusive dans l’économie bleue africaine. Les recommandations seront transmises au comité de pilotage du projet qui se tiendra le 9 octobre 2024.

Source: UA-BIRA